Priorité 2

prioridad 2

MAC VERT – TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Soutien à la mise en place d’une économie
verte et blue, lutte contre le changement
climatique, prévention et gestion des
risques et des catastrophes.

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.1.
Promouvoir l'efficacité énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre

A- Types d'actions connexes et leur contribution prévue à ces objectifs spécifiques et aux stratégies macro-régionales et de bassins maritimes, le cas échéant.


La consommation d’énergie dans la zone de coopération est conditionnée par le niveau d’activité, de sorte que, bien qu’elle soit nettement plus élevée en termes par habitant dans les régions européennes, lorsqu’elle est rapportée au PIB, les données sont plus homogènes. Bien que la consommation d’énergie dans la zone de coopération soit inférieure à la moyenne mondiale, il existe une marge d’amélioration considérable en termes d’efficacité énergétique.

Les prix de l’énergie sont un facteur clé de la structure économique des entreprises. Cet objectif spécifique vise principalement à améliorer l’efficacité énergétique du tissu productif, notamment des PME. Une attention particulière sera accordée au secteur du tourisme, conformément à l’engagement en faveur d’un tourisme plus durable et respectueux de l’environnement.

D’autre part, le MAC encouragera l’adoption de bonnes pratiques en matière de gestion énergétique dans le secteur public, en vue d’obtenir des administrations et des services publics plus efficaces sur le plan énergétique et plus exemplaires. Les mesures et les actions visant à améliorer l’efficacité énergétique des infrastructures publiques seront encouragées.

Les projets relevant de cet objectif ne contribuent pas en principe spécifiquement aux piliers du Plan d’Action Atlantique, bien que certaines actions d’efficacité énergétique liées aux énergies marines puissent contribuer au troisième pilier de ce Plan.

Les types d’actions incluent, entre autres, les éléments suivants :

Actions visant à l'application de produits, de procédés et/ou de nouvelles technologies issus de la recherche et de l'innovation en matière d'efficacité énergétique qui se traduisent par une plus grande efficacité de la consommation d'énergie dans n'importe quel secteur, avec une attention particulière pour le secteur du tourisme.

Actions visant à promouvoir l'adoption de bonnes pratiques en matière de gestion énergétique dans les entreprises.

Actions visant à améliorer l'efficacité énergétique des infrastructures publiques.

B. Indicateurs


Indicateurs de fonnctionnement :

Priorité: 2
Objectif spécifique: 2.1

Indicateurs de resultáts

Priorité: 2
Objectif spécifique: 2.1

C. Principaux groupes bénéficiaires


Les administrations publiques et les entités de droit public et privé qui leur sont liées en seront les principaux bénéficiaires, bien que d’autres puissent également apparaître, tels que les universités, les centres de recherche, les instituts et fondations technologiques, les Chambres de Commerce, les associations d’entreprises et professionnelles et autres organismes socio-économiques et autres entités publiques ou privées à but non lucratif basés dans les régions des Açores, de Madère, des Canaries et des Pays tiers.

Les groupes cibles comprennent les bénéficiaires eux-mêmes, ainsi que les secteurs productifs et la société en général qui peuvent bénéficier du développement des projets.

Les PME en bénéficieront en tant que bénéficiaires finaux des lignes d’aide ou des services de soutien, à condition qu’elles remplissent les conditions relatives aux aides d’État, mais elles ne peuvent pas être bénéficiaires/partenaires des projets cofinancés.

D- Répartition indicative des ressources des programmes de l'UE par type d'intervention


DIMENSION 1. Champ d'intervention

Priorité: 1
Fonds: FEDER
Objectif spécifique: 2.1

DIMENSION 2. Forme de financement

Priorité: 2
Fonds: FEDER
Objectif spécifique: 2.1

DIMENSION 3. Mecanismo de intervención territorial y enfoque territorial

Priorité: 3
Fonds: FEDER
Objectif spécifique: 2.1

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.2
Promouvoir les énergies renouvelables conformément à la directive (UE) 2018/2001, en particulier les critères de développement durable qui y sont détaillés.

A- Types d'actions connexes et leur contribution prévue à ces objectifs spécifiques et aux stratégies macro-régionales et de bassins maritimes, le cas échéant.


Les dernières données disponibles révèlent que les efforts déployés pour promouvoir la production et la consommation d’énergie à partir de sources renouvelables sont insuffisants.

Bien qu’ils disposent d’excellentes ressources naturelles, les territoires de l’espace de coopération restent fortement dépendants des combustibles fossiles, aussi bien pour la production d’électricité que pour le transport, les énergies renouvelables (essentiellement l’éolien et le solaire photovoltaïque) ayant une présence presque symbolique. Cela entraîne également une vulnérabilité excessive aux crises énergétiques.

Afin de progresser dans la transition vers un modèle énergétique durable, qui contribue au passage à une économie à faible émission de carbone d’une manière compatible avec la préservation de l’environnement, le MAC soutiendra les actions visant à promouvoir une plus grande présence des énergies renouvelables, notamment l’énergie éolienne et solaire sous ses différentes formes, mais aussi en encourageant la mise en place d’autres énergies alternatives telles que la biomasse ou la géothermie.

Ces mesures, ainsi que celles visant à promouvoir les économies d’énergie et l’efficacité énergétique, contribueront à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et donc à l’atténuation du changement climatique.

Par ailleurs, comme ces énergies ont un caractère nettement décentralisé, elles peuvent contribuer à la concrétisation du nouveau paradigme du modèle énergétique basé sur la production distribuée. Cela pourrait être particulièrement intéressant pour certains pays tiers de l’espace de coopération, et il existe déjà quelques expériences pertinentes dans les précédents MAC liées au développement d’installations renouvelables liées à la consommation locale.

De plus, le vaste domaine maritime couvert par la zone de coopération offre d’excellentes opportunités pour promouvoir le développement des énergies marines renouvelables, notamment l’énergie éolienne offshore, en tirant parti des nouvelles techniques et de la possibilité d’utiliser des plateformes flottantes.

Enfin, dans le cadre de cet objectif spécifique, l’attention sera portée sur la promotion de la mobilité durable en vue de réduire la consommation énergétique et la dépendance au pétrole dans le secteur des transports, en remplaçant ce carburant par d’autres énergies alternatives, contribuant également à l’amélioration de la qualité de l’air et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Les projets relevant de cet objectif devraient contribuer au Plan d’Action Atlantique 2.0 pour une économie bleue durable, résiliente et compétitive. Plus précisément, ils devraient contribuer au troisième pilier du plan d’action : les énergies marines renouvelables.

Il existe d’importantes synergies entre cet objectif spécifique et la priorité 1 – MAC intelligent, dans la mesure où les actions d’économie et d’efficacité énergétique et la promotion de l’incorporation des énergies renouvelables dans les entreprises, notamment dans les PME, contribuent directement à améliorer leur compétitivité.

Les actions éligibles au titre de cet objectif spécifique consistent principalement en des études de faisabilité, des analyses d’impact, des échanges de bonnes pratiques et des actions pilotes. A titre de liste non exhaustive, citons les éléments suivants :

Actions favorisant le développement, le partage et l'expérimentation de solutions technologiques dans le domaine des énergies renouvelables.

Actions qui analysent les meilleures alternatives pour réduire l'impact environnemental causé par les installations de production et de stockage d'énergie, ainsi que leur viabilité dans les territoires de l'espace.

Actions pilotes liées à la production d'énergie décentralisée et à l'autoconsommation.

Actions visant à promouvoir le développement des énergies marines renouvelables, notamment l'éolien offshore.

Actions visant à promouvoir la valorisation des déchets pour la production d'énergie.

Actions visant à promouvoir la mobilité durable des personnes et des marchandises.

Actions visant à promouvoir l'incorporation des énergies renouvelables dans les entreprises, notamment dans les PME.

Actions visant à soutenir la mise en place et le développement des communautés énergétiques, particulièrement l’appui technique pour le développement de projets et l’accès au financement.

B- Indicateurs


Indicateurs de fonnctionnement :

Priorité: 2
Objectif spécifique: 2.2

Indicateurs de resultáts

Priorité: 2
Objectif spécifique: 2.2

C.Principaux groupes bénéficiaires.


Les administrations publiques et les entités de droit public et privé qui leur sont liées en seront les principaux bénéficiaires, bien que d'autres puissent également apparaître, tels que les universités, les centres de recherche, les instituts et fondations technologiques, les chambres de commerce, les associations d'entreprises et professionnelles et autres organismes socio-économiques et autres entités publiques ou privées à but non lucratif basées dans les régions des Açores, de Madère, des Canaries et des Pays tiers.

Les groupes cibles comprennent les bénéficiaires eux-mêmes, ainsi que les secteurs productifs et la société en général qui peuvent bénéficier du développement des projets.

Les PME en bénéficieront en tant que destinataires finaux des lignes d'aide ou des services de soutien, pour autant qu'elles remplissent les conditions relatives aux aides d'État, mais elles ne peuvent pas être bénéficiaires/partenaires des projets cofinancés.

D- Répartition indicative des ressources des programmes de l'UE par type d'intervention


DIMENSION 1. Champ d'intervention

Priorité: 2
Fonds: FEDER
Objectif spécifique: 2.2

DIMENSION 2. Forme de financement
Priorité: 2
Fonds: FEDER
Objectif spécifique: 2.2

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.4
Promouvoir l'adaptation au changement climatique, la prévention des risques de catastrophes et la résilience, en tenant compte des approches fondées sur les écosystèmes

A- Types d'actions connexes et leur contribution prévue à ces objectifs spécifiques et aux stratégies macro-régionales et de bassins maritimes, le cas échéant.


Le changement climatique est probablement le principal problème commun auquel sont confrontés les territoires de l’espace de coopération et pour lequel une action commune est essentielle.

Ses effets se font sentir sur la santé humaine, les secteurs productifs, les ressources naturelles et la biodiversité terrestre et marine, tandis que la fréquence et l’intensité des phénomènes météorologiques défavorables augmentent. Les vagues de chaleur et de froid, les sécheresses, les précipitations extrêmes, les inondations et les événements climatiques tels que les ouragans et les tempêtes tropicales augmentent chaque année dans le monde entier, affectant la vie de millions d’êtres humains et leur accès essentiel aux ressources alimentaires et en eau les plus fondamentales.

La famine et la pauvreté, la désertification, la dévastation des territoires et l’augmentation du niveau de la mer en raison du changement climatique ont des conséquences négatives pour les populations de la zone de coopération, particulièrement sensibles et vulnérables à ces impacts. Le réchauffement climatique provoque des instabilités socio-politiques, générant des déplacements forcés de millions de personnes.

Cet objectif spécifique se concentre sur les actions visant à construire et à générer une résilience et une adaptation au changement climatique.

De plus, le territoire est confronté à d’autres risques et catastrophes naturelles qui ne sont pas directement liés au changement climatique, tels que les risques sismiques et volcaniques, les incendies de forêt et la pollution marine et côtière.

Les catastrophes naturelles de ces dernières années ont causé des pertes humaines ainsi que des dommages importants au territoire et à l’économie et soulignent l’importance de poursuivre la coopération dans la prévention et la gestion commune des situations d’urgence. La récente éruption volcanique sur l’île de La Palma a démontré l’exposition des archipels de la Macaronésie à ce type de catastrophe, en particulier les Açores, les Canaries et le Cap-Vert, et les graves conséquences de ces catastrophes, ce qui rend nécessaire de continuer à investir dans des projets de coopération, en particulier l’échange d’expériences et la génération d’économies d’échelle, qui contribueront à réduire la vulnérabilité de ces territoires.

Les projets relevant de cet objectif devraient contribuer au Plan d’Action Atlantique 2.0 pour une économie bleue durable, résiliente et compétitive. Les projets relevant de cet objectif devraient contribuer au plan d’action Atlantique 2.0 pour une économie bleue durable, résiliente et compétitive. Plus précisément, ils devraient contribuer aux deux objectifs du troisième pilier de ce plan (Océan sain et côtes résilientes) : renforcer la résilience des côtes et lutter contre la pollution marine.

Les types d’actions comprennent, entre autres, les suivantes :

Création de plateformes de partage d'informations et de connaissances en matière d'adaptation, de résilience et de gouvernance pour la prévention, la détection précoce, le suivi et la gestion des risques.

Élaboration et application d'études, de stratégies et de plans pour la prévention, l'atténuation, l'adaptation et la gestion du changement climatique.

Initiatives expérimentales communes dans des secteurs pertinents pour les économies locales et particulièrement vulnérables au changement climatique (agriculture, tourisme, sylviculture, etc.) afin de consolider la résilience.

Actions visant à promouvoir l'atténuation des effets environnementaux et socio-économiques négatifs de la sécheresse et de la désertification, par une planification hydrologique appropriée et une utilisation efficace des ressources en eau.

Campagnes de formation, de sensibilisation et de communication citoyenne qui favorisent la participation des agents sociaux en tant qu'acteurs clés de la transition écologique.

Actions d'éducation, de formation et de sensibilisation de l'ensemble de la population aux conséquences de la crise écologique et de la nécessité d'évoluer vers un nouveau mode de vie, ainsi que vers des formes de production et de consommation responsables.

Actions destinées aux territoires et aux groupes les plus défavorisés, permettant une transition écologique plus inclusive, en gardant toujours à l'esprit le principe de justice climatique et les situations de pauvreté énergétique.

Actions visant à soutenir la création de communautés et de villes durables, en améliorant leur résilience face aux catastrophes

Création et renforcement de systèmes et d'outils communs d'information, d'alerte et de coordination en cas de catastrophe, basés sur les TIC, visant à améliorer la capacité de prévention et la réaction rapide en cas d'urgence.

Actions communes pour la récupération et la régénération des territoires touchés par des catastrophes naturelles.

B- Indicateurs


Indicateurs de fonnctionnement :

Priorité: 2
Objectif Spécifique: 2.4

Indicateurs de resultáts

Priorité: 2
Objectif Spécifique: 2.4

C.Principaux groupes bénéficiaires.


Les administrations publiques et les entités de droit public et privé qui leur sont liées en seront les principaux bénéficiaires, bien que d'autres puissent également être impliqués, tels que les universités, les centres de recherche, les instituts et fondations technologiques, les chambres de commerce, les associations d'entreprises et de professionnels et autres organismes socio-économiques et autres organismes publics ou privés à but non lucratif basés dans les régions des Açores, de Madère, des îles Canaries et des pays tiers.

Les groupes cibles comprennent les bénéficiaires eux-mêmes, ainsi que les secteurs productifs et la société en général qui peuvent bénéficier du développement des projets.

D- Répartition indicative des ressources des programmes de l'UE par type d'intervention


DIMENSION 1. Champ d'intervention

Priorité: 2
Fonds: FEDER
Objectif Spécifique: 2.4

DIMENSION 2. Forme de financement
Priorité: 2
Fonds: FEDER
Objectif Spécifique: 2.4

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.6.
Promouvoir la transition vers une économie circulaire et efficace dans l'utilisation des ressources

A- Types d'actions connexes et leur contribution prévue à ces objectifs spécifiques et aux stratégies macro-régionales et de bassins maritimes, le cas échéant.


Les territoires de la zone MAC s’engagent en faveur d’un modèle de développement dans lequel les produits, les matériaux et les ressources sont maintenus dans le scénario économique aussi longtemps que possible, et dans lequel le moins de déchets possible sont générés. Cette transition vers une économie circulaire efficace dans l’utilisation des ressources implique un changement de paradigme dans le monde productif ; il s’agit donc d’une étape disruptive qui doit transformer la façon dont la production, la distribution et la consommation ont lieu.

L’objectif des politiques publiques doit être de créer le cadre pour que les entreprises et la société puissent passer d’une économie linéaire à une économie circulaire : l’entreprise par des processus d’innovation pour la création de connaissances et de technologies circulaires et la société par la modification de ses modes de consommation.

La transition vers une utilisation plus efficace des ressources représente également une opportunité d’améliorer le bien-être de la société, ainsi que la qualité de l’environnement.

Les caractéristiques du réseau d’entreprises de la zone de coopération, avec une très forte présence de micro-entreprises, rendent cette transition difficile, du fait de la faible capacité d’investissement des entreprises.

Par conséquent, dans le cadre de cet objectif, le MAC donnera la priorité aux actions clairement axées sur le développement durable mais aussi sur la compétitivité du tissu productif, en accordant une attention particulière aux effets positifs potentiels que la transition vers l’économie circulaire peut avoir sur la création de nouveaux secteurs économiques et la création d’emplois de qualité.

La priorité sera accordée aux actions visant à augmenter la capacité de production sur une base durable, à réduire son empreinte écologique, à accroître l’autosuffisance, à réduire la dépendance à l’égard des apports énergétiques provenant de sources fossiles et à promouvoir la capacité industrielle de traitement des déchets en vue de leur réutilisation.

L’emploi de qualité et la formation à l’emploi dans le secteur de l’économie verte seront encouragés comme base pour la transition vers l’économie circulaire, y compris les entreprises de l’économie sociale et en promouvant la perspective de genre. Cela comprend des initiatives visant à promouvoir la mise en place de l’économie circulaire à travers de nouveaux modèles commerciaux avec de nouvelles propositions qui optimisent l’utilisation des ressources naturelles et réduisent leur impact environnemental. Cela passe par l’incorporation des TIC, la promotion de nouveaux modèles d’économie collaborative ou l’incorporation de nouveaux services au modèle traditionnel de vente de produits, ce qui permettra de progresser vers une moindre dépendance à la consommation de matériaux.

Bien que tous les secteurs productifs soient concernés, une attention particulière sera accordée au secteur du tourisme, en encourageant les actions contribuant à la création de destinations touristiques durables, dans lesquelles la circularité constitue un élément de compétitivité.

Ces actions axées sur la compétitivité du tissu productif seront complétées par des actions axées sur la société, qui encouragent une consommation responsable, orientée vers la fermeture des cycles et la préférence pour la production locale lorsque cela est possible.

Enfin, le potentiel des archipels de la zone de coopération sera exploité pour devenir des références pour la mise en place de l’économie circulaire dans les territoires insulaires, en développant un modèle durable pour la génération de valeur endogène contribuant à la qualité de vie de la société, à l’utilisation responsable des ressources naturelles et à la protection des écosystèmes.

Les projets relevant de cet objectif ne contribuent pas en principe spécifiquement aux piliers du Plan d’action atlantique, bien que certaines actions liées à l’économie bleue puissent contribuer aux piliers un et deux du Plan d’action atlantique.

Les types d’actions comprendront, entre autres, les éléments suivants :

Actions visant à promouvoir la durabilité des activités économiques, avec une attention particulière pour les secteurs du tourisme, de l'agroalimentaire, de la pêche et de la construction.

Actions qui contribuent à réduire l'impact environnemental du secteur du tourisme et à mettre en place l'économie circulaire en tant que concept commercial, en faisant de la circularité un facteur de compétitivité.

Actions visant à promouvoir l'entrepreneuriat innovant et le développement d'activités au sein du secteur vert, par l'identification de modèles commerciaux basés sur l'économie circulaire et l'adaptation des entreprises existantes à de nouveaux modèles commerciaux basés sur l'économie circulaire.

Actions de formation à l'emploi dans le secteur de l'économie verte et bleue.

Actions visant à réduire le coût environnemental de la production alimentaire en termes d'eau, d'énergie et d'utilisation des sols.

Initiatives pilotes d'échange d'expériences éco-innovantes pour la coopération inter et intra-sectorielle des entreprises, y compris la production de nouveaux matériaux, l'éco-conception et la capacité de traitement des déchets en vue de leur réutilisation.

Actions visant à étudier la faisabilité de parvenir à des économies d'échelle parmi les partenaires de la zone dans la gestion des déchets, dans le cadre du processus en cours de révision du cadre juridique sur le transfert des déchets (Règlement (CE) 1013/2006 du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2006).

Actions qui facilitent et favorisent la réincorporation des sous-produits sur le marché, comme la création d'un marché de matières premières secondaires entre les partenaires de la zone ; ou celles qui favorisent l'utilisation innovante de sous-produits du secteur primaire et de l'industrie agroalimentaire comme matière première pour d'autres secteurs.

Actions visant à promouvoir une consommation responsable, orientée vers la fermeture de cycles.

B- Indicateurs


Indicateurs de fonnctionnement :

Priorité: 2
Objectif spécifique: 2.6

Indicateurs de resultáts

Priorité: 2
Objectif spécifique: 2.6

C.Principaux groupes bénéficiaires.


Les bénéficiaires des actions cofinancées dans le cadre de l'objectif spécifique seront principalement les administrations publiques et les entités de droit public et privé qui leur sont liées. D'autres acteurs importants du territoire pourront également participer aux projets, tels que les universités, les centres de recherche, les instituts technologiques et les fondations ; les chambres de commerce, les associations d'entreprises et professionnelles et autres organismes socio-économiques ; et autres entités publiques ou privées à but non lucratif basées dans les régions des Açores, de Madère, des îles Canaries et des pays tiers.

Les PME en bénéficieront en tant que destinataires finaux des lignes de soutien ou des services de soutien, à condition qu'elles soient conformes aux limites des aides d'État, mais elles ne peuvent pas être bénéficiaires/partenaires des projets cofinancés.

Les groupes cibles comprennent les bénéficiaires eux-mêmes, ainsi que les secteurs productifs et la société en général qui peuvent bénéficier de la contribution des projets à la réduction de la consommation de ressources dans l'économie, aux économies nettes sur les coûts des matériaux et des produits de consommation, à la création d'opportunités d'emploi ou à l'amélioration de la qualité de vie.

D- Répartition indicative des ressources des programmes de l'UE par type d'intervention


DIMENSION 1. Champ d'intervention

Priorité: 2
Fonds: FEDER
Objectif spécifique: 2.6

DIMENSION 2. Forme de financement
Priorité: 2
Fonds: FEDER
Objectif spécifique: 2.6

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.7.
Promouvoir la protection et la conservation de la nature, de la biodiversité et les infrastructures écologiques (ci-après dénommées « infrastructures vertes »), y compris dans les zones urbaines, et réduire toutes les formes de pollution

A- Types d'actions connexes et leur contribution prévue à ces objectifs spécifiques et aux stratégies macro-régionales et de bassins maritimes, le cas échéant.


Le vaste territoire marin-maritime ainsi que les écosystèmes et la biodiversité des îles de la Macaronésie et des pays partenaires africains offrent des possibilités intéressantes pour le développement des projets d’infrastructure verte, la promotion de l’économie verte et bleue et la conservation et la protection de la richesse patrimoniale naturelle de la région.

Une infrastructure verte est définie comme un réseau stratégiquement planifié d’espaces naturels et semi-naturels et d’autres éléments environnementaux conçus et gérés pour fournir un large éventail de services écosystémiques. Elle comprend les espaces verts (ou les espaces bleus dans le cas des écosystèmes aquatiques) et d’autres éléments physiques dans les zones terrestres (naturelles, rurales et urbaines) et marines.

Parmi les multiples fonctions de l’infrastructure verte figurent l’environnement – protection des écosystèmes et de la biodiversité – et l’économie – promouvoir le développement de l’économie verte, la création d’emplois et la gestion durable du territoire.

D’un point de vue environnemental, les investissements dans les infrastructures vertes et bleues peuvent contribuer efficacement à l’objectif de réduction de la perte de biodiversité. Comme l’indique la stratégie de l’UE en matière de biodiversité à l’horizon 2030, au cours des quatre dernières décennies, la population mondiale d’espèces sauvages a diminué de 60 % en raison des activités humaines et près des trois quarts de la surface de la Terre ont été altérés. Le réseau actuel de zones protégées n’est pas assez étendu pour préserver la biodiversité, la création d’infrastructures vertes représente donc une solution efficace.

Mais une infrastructure verte est bien plus qu’un outil de conservation de la biodiversité. Elle peut contribuer de manière importante à la réalisation des objectifs en matière de développement régional et local, de changement climatique, de gestion des risques de catastrophes, d’agriculture et de sylviculture, et d’environnement.

D’un point de vue économique, l’infrastructure verte peut devenir un catalyseur de croissance, en attirant les investissements intérieurs et en créant des emplois, en réduisant les coûts environnementaux et en générant des bénéfices pour la santé. Investir dans une infrastructure verte peut contribuer à la relance économique en favorisant des approches innovantes et en créant de nouvelles entreprises écologiques. Les emplois « verts » représentent déjà environ 5 % du marché du travail. Il ne s’agit plus de chercher un équilibre entre l’économie et l’environnement, mais de plus en plus d’apprécier les synergies et les avantages mutuels.

Le vaste domaine marin-maritime de la zone de coopération ainsi que les écosystèmes uniques présents dans les îles de la Macaronésie offrent des possibilités intéressantes pour développer des projets d’infrastructure verte à l’échelle de la zone transfrontalière/transnationale du MAC. Cela générerait non seulement des avantages considérables en garantissant la résilience et la vitalité de certains des écosystèmes les plus importants d’Europe et de la côte occidentale de l’Afrique, mais pourrait également devenir une initiative phare pour la promotion de l’infrastructure verte aux niveaux national, régional et local, grâce à des actions coordonnées et communes.

Les projets relevant de cet objectif devraient contribuer au Plan d’Action Atlantique 2.0 pour une économie bleue durable, résiliente et compétitive. Les projets relevant de cet objectif devraient contribuer au Plan d’Action Atlantique 2.0 pour une économie bleue durable, résiliente et compétitive. Plus précisément, ils devraient contribuer aux deux objectifs du quatrième pilier du plan (Océan sain et côtes résilientes) : renforcer la résilience des côtes et lutter contre la pollution marine. Ils pourraient également contribuer au deuxième pilier : les compétences bleues du futur et la culture océanique.

En parallèle, un soutien continuera d’être apporté à d’autres actions visant à promouvoir la protection et la conservation du riche patrimoine naturel existant dans la zone de coopération, ainsi que des formes d’utilisation et de gestion compatibles avec le développement d’activités économiques durables.

Les types d’actions éligibles comprennent, entre autres :

Planification et mise en place d'infrastructures vertes qui améliorent, conservent et restaurent la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes, en augmentant la connectivité spatiale et fonctionnelle entre les zones naturelles et semi-naturelles, en améliorant la perméabilité du paysage et en atténuant sa fragmentation, en assurant la prestation de services multiples et en renforçant sa fonctionnalité.

Planification et mise en place d'infrastructures vertes qui contribuent à la relance économique, à la création de nouvelles entreprises écologiques et à la création d'emplois (économie verte et bleue).

Actions visant à améliorer le lien social et culturel avec la nature et la biodiversité, en incitant la société à s'impliquer dans leur entretien et leur conservation.

Autres actions qui augmentent la valorisation économique durable des services associés aux espaces naturels.

Amélioration de la planification pour optimiser l'utilisation par le public du patrimoine à haute valeur naturelle.

B- Indicateurs


Indicateurs de fonnctionnement :

Priorité: 2
Objectif spécifique: 2.7

Indicateurs de resultáts

Priorité: 2
Objectif spécifique: 2.6

C.Principaux groupes bénéficiaires.


Les administrations publiques et les entités de droit public et privé qui leur sont liées en seront les principaux bénéficiaires, bien que d'autres puissent également apparaître, tels que les universités, les centres de recherche, les instituts et fondations technologiques, les Chambres de Commerce, les associations d'entreprises et professionnelles et autres organismes socio-économiques et autres entités publiques ou privées à but non lucratif basés dans les régions des Açores, de Madère, des Canaries et des Pays tiers.

Les groupes cibles comprennent les bénéficiaires eux-mêmes, ainsi que les secteurs productifs et la société en général qui peuvent bénéficier du développement des projets.

D- Répartition indicative des ressources des programmes de l'UE par type d'intervention


DIMENSION 1. Champ d'intervention

Priorité: 2
Fonds: FEDER
Objectif spécifique: 2.7

DIMENSION 2. Forme de financement
Priorité: 2
Fonds: FEDER
Objectif spécifique: 2.7