MAC INTELLIGENT Améliorer la compétitivitéPriorité 1
des enterprises par une
transformation économique
innovante et intelligente
OBJECTIF SPÉCIFIQUE 1.1
Développer et améliorer les capacités de recherche et d'innovation et la mise en œuvre de technologies de pointe.
La recherche appliquée répondant à des besoins réels du marché sera privilégiée. Les opportunités commerciales de la zone de coopération peuvent résulter de la mise en place de solutions innovantes, adaptées aux défis qui existent dans les territoires impliqués, et transférées sur le marché.
A- Types d'actions connexes et leur contribution attendue à ces objectifs spécifiques et aux stratégies macro-régionales et de bassins maritimes, le cas échéant.
La zone de la Macaronésie et les pays tiers partagent un important déficit en matière de recherche et d’innovation, particulièrement flagrant dans les pays africains.
L’espace de coopération est loin d’être ce que l’on appelle les leaders de l’innovation régionale, et aussi bien les régions ultrapériphériques européennes que les pays tiers peuvent être considérés comme des innovateurs modérés. Conformément aux piliers de la compétitivité établis par le Forum économique mondial, ces territoires se situeraient encore, en termes généraux et avec des différences entre eux, à un niveau de compétitivité de base centré sur les économies fondées sur des facteurs (factor-driven economies). Peu d’étapes ont encore été franchies vers un modèle axé sur l’efficacité (efficiency-driven), ce qui est pourtant indispensable pour parvenir à un modèle qui accorde une plus grande place à l’innovation (innovation-driven). En ce sens, il est particulièrement important de soutenir les politiques fondées sur le binôme efficacité-innovation.
Cela suggère l’existence non seulement d’une faiblesse commune en matière de recherche, notamment appliquée, et d’innovation, mais aussi de mécanismes stables de transfert de connaissances vers le secteur privé. En fait, le faible niveau de coopération entre les centres de recherche et les universités et le réseau des entreprises est l’un des problèmes majeurs auxquels sont confrontés les systèmes d’innovation du territoire. La faible participation des entreprises aux initiatives et aux groupes de recherche a pour conséquence que celle-ci est très éloignée des besoins effectifs du marché. Cela conduit à une utilisation sous-optimale des capacités de RDI par les entreprises, qui voient ainsi leur potentiel d’innovation réduit.
Dans ce contexte, les efforts de coopération devraient aller dans deux directions principales :
Tout d’abord, il est essentiel de consolider un « écosystème » technologique commun qui facilite l’interaction entre les universités et les centres de recherche et l’industrie. C’est le seul moyen d’améliorer les performances de la R&D pour les tissus économiques régionaux et, par conséquent, d’accroître les performances des systèmes d’innovation.
Deuxièmement, il est nécessaire de promouvoir conjointement la valorisation et le partage des résultats de la recherche, afin que, grâce à un travail en commun, ils atteignent le marché et apportent des solutions aux besoins du réseau d’entreprises de l’Espace de coopération. En effet, l’amélioration du partage des connaissances scientifiques et technologiques vers le secteur des entreprises, grâce à un travail en commun, favorisera une plus grande efficacité des systèmes d’innovation régionaux et la création de valeur, en encourageant l’interface entre la connaissance et l’innovation dont le marché a besoin.
Dans ce cadre, la coopération public-privé permet de surmonter les difficultés auxquelles est confronté le secteur productif, en particulier les petites entreprises, en permettant de faire converger les capacités de recherche du territoire et les besoins effectifs du secteur productif, en atteignant des masses critiques et en minimisant la dispersion des efforts dans le domaine de la coopération. Cela permettra de consolider une culture de l’innovation qui garantit la compétitivité des entreprises sur les marchés internationaux.
Il est donc nécessaire de soutenir la RDI visant à répondre aux demandes des entreprises et de la société en général, ainsi que le partage de connaissances afin d’encourager le développement de solutions technologiques pour l’application des résultats obtenus.
À cette fin, les types d’actions suivants, entre autres, sont proposés :
- Des initiatives qui encouragent les projets de collaboration entre les centres de recherche et les entreprises qui génèrent des espaces d’échange entre la recherche, l’innovation et les entreprises et testent le transfert du laboratoire au marché. Ces initiatives doivent être basées sur les avantages compétitifs régionaux, les priorités définies dans les stratégies de spécialisation intelligente dans la zone MAC et les caractéristiques des infrastructures scientifiques et technologiques existantes. Ces actions devraient promouvoir la R&D privée et pourraient améliorer la compétitivité des structures publiques pour attirer des projets de R&D internationaux, toujours en complément du financement des infrastructures. Des exemples de ce type d’initiative pourraient être :
Le soutien aux actions encourageant l’utilisation des infrastructures publiques de recherche par les entreprises (pour des tests expérimentaux, la mise en place et le monitorage de prototypes, etc.)
Soutien aux actions publiques encourageant l’utilisation de terrains ou d’espaces pour les adapter et doter des infrastructures et des équipements nécessaires afin que les entreprises et les centres de recherche puissent s’installer et développer des activités d’innovation ou de R&D spécialisées dans certains domaines en fonction des conditions de ces espaces, et qui maximisent les collaborations entre eux.
Soutien à la conclusion de contrats technologiques et innovateur entre les entreprises et les centres de recherche qui en découlent dans des accords de transfert de connaissances et technologie.
En général, le soutien à la collaboration publique-privée en matière de RDI
Des actions de partage de technologie entre les universités/centres de recherche et les entreprises dans des domaines stratégiques – agroalimentaire, bioéconomie, croissance bleue, aérospatiale, tourisme et industries créatives, entre autres – particulièrement axées sur l’accroissement de la compétitivité, de la productivité et de la création d’emplois. En outre ce qui a été exposé ci-dessus:
Soutien à la création d’entreprises technologiques depuis les institutions de recherche à partir de la connaissance qu’y est générée.
Renforcement de l’activité des OTRI (Bureaux de Transfert des Résultats de la Recherche) ou assimilés.
Promotion de l’entreprenariat des chercheurs.
Renforcement de la collaboration avec les entreprises privées (par exemple, par la création de chaires ad hoc), l'établissement d'accords pour l'exploitation des résultats de la recherche, la création de consortiums pour la mise en œuvre de projets de R&D, le développement de modèles d’affaires innovants, l'identification des résultats de la recherche pouvant être transférés sur le marché, la valorisation des technologies pour leur transfert sur le marché et le développement de services innovants répondant aux besoins des entreprises.
Des actions de promotion de la transition basée sur la connaissance vers un modèle socio-économique circulaire.
Les actions devront privilégier les secteurs identifiés comme essentiels, notamment le tourisme durable, le secteur aérospatial, l’économie verte et l’économie bleue, outre ceux mentionnés spécifiquement dans les stratégies de spécialisation intelligente dans la zone MAC . La mise en valeur des résultats obtenus dans les projets développés dans le cadre des programmes MAC 2007-2013 et 2014-2020 est un objectif prioritaire et transversal de la MAC 2021-2027 et sera particulièrement valorisée dans les projets de cet objectif spécifique. Les projets relevant de cet objectif devraient contribuer au Plan d’Action Atlantique 2.0 pour une économie bleue durable, résiliente et compétitive. Plus précisément, ils devraient contribuer au deuxième pilier du plan d’action : améliorer les compétences professionnelles bleues de demain et la connaissance des océans.
B. Indicateurs
Indicateurs de fonnctionnement :Priorité: 1
Objectif Spécifique: 1.1

Indicateurs de resultátsPriorité: 1
Objectif Spécifique: 1.1

C. Principaux groupes bénéficiaires
Administrations publiques et entités de droit public et privé qui leur sont liées.
Universités, centres de recherche, instituts technologiques et fondations.
Entreprises Par exception à la règle générale du programme, cet objectif spécifique permettra la participation d'entreprises et d'entités à but lucratif en tant que partenaires bénéficiaires des projets cofinancés. Leur participation devra apporter une valeur ajoutée au projet, favorisant le transfert vers le marché des résultats obtenus. En vue d'assurer le respect des règles européennes en matière d'aides d'État, la participation des entreprises devra être conforme aux articles 20 et 20 bis du règlement général d'exemption par catégorie.
Chambres de commerce, associations d'entreprises et professionnelles et autres organismes socio-économiques.
Autres entités publiques ou privées à but non lucratif basées dans les régions des Açores, de Madère, des îles Canaries et des pays tiers.
Les groupes cibles comprennent les bénéficiaires eux-mêmes, ainsi que les secteurs productifs et la société en général qui peuvent bénéficier du développement des projets.
D- Répartition indicative des ressources des programmes de l'UE par type d'intervention
DIMENSION 1. Champ d'interventionPriorité: 1
Fonds: FEDER
Objectif Spécifique: 1.1

DIMENSION 2. Forme de financementPriorité: 1
Fonds: FEDER
Objectif Spécifique: 1.1

OBJECTIF Spécifique: 1.1 1.3
Renforcer la croissance durable et la compétitivité des PME et la création d´emplois dans les PME, notamment par des investissements générateurs de revenus
Le tissu productif de la zone de coopération présente une série de caractéristiques qui ont conditionné de manière significative l’évolution de sa compétitivité et de son internationalisation. Il s’avère nécessaire d’adopter des mesures afin de favoriser l’esprit d’entreprise dans les secteurs et activités stratégiques et pour aider à surmonter les difficultés des PME.
A- Types d´actions connexes et leur contribution prévue à ces objectifs spécifiques et aux stratégies macro-régionales et de bassins maritimes, le cas échéant
Le tissu productif de la zone de coopération présente une série de caractéristiques qui ont conditionné de manière significative l’évolution de sa compétitivité et de son internationalisation. Il s’avère nécessaire d’adopter des mesures afin de favoriser l’esprit d’entreprise dans les secteurs et activités stratégiques et pour aider à surmonter les difficultés des PME.
Le réseau d’entreprises présente une nette prédominance de micro-entreprises, avec un esprit d’entreprise inférieur à la moyenne de l’Union européenne (si l’on prend comme point de référence la création de nouvelles entreprises) et un volume d’exportations de marchandises également faible.
D’autre part, le tissu productif se caractérise par un manque de diversification et une forte spécialisation dans le secteur du tourisme et une série d’activités économiques traditionnelles, intensives en ressources naturelles, qui se basent sur la production de produits primaires, et pas tellement sur les maillons de la chaîne de valeur qui exigent un plus haut degré de transformation, dans lesquels on obtient une plus grande valeur ajoutée.
Ces faiblesses, associées au potentiel de sa situation en tant que point de jonction entre l’Afrique, l’Amérique et l’Europe, rendent nécessaire l’adoption de mesures visant à promouvoir l’esprit d’entreprise (en donnant la priorité à celles situées dans des secteurs ou activités considérés comme stratégiques) et à surmonter les difficultés auxquelles les PME font face, en favorisant la participation des entreprises régionales aux marchés internationaux en tirant parti des capacités communes et des possibilités de coopération territoriale.
La consolidation d’une culture de l’innovation dans les entreprises de la zone de coopération contribue à la réduction de l’écart existant en termes de compétitivité avec les entreprises leaders dans les nouvelles technologies, ainsi qu’à l’identification de niches de marché favorisant la diversification de l’activité économique et la création d’emplois.
Les projets relevant de cet objectif devraient contribuer au Plan d’Action Atlantique 2.0 pour une économie bleue durable, résiliente et compétitive. Plus précisément, les projets relevant de cet objectif peuvent contribuer au pilier I de ce plan (les ports en tant que passerelles et centres de l’économie bleue) et au pilier II (les compétences bleues du futur et la connaissance des océans).
Les types d’actions incluent, entre autres, les éléments suivants :
Actions de sensibilisation, de conseil, de tutorat et d'accompagnement du tissu productif dans les processus d'innovation.
Actions qui développent des applications innovantes qui utilisent des technologies numériques avancées, telles que le Big Data et l'intelligence artificielle dans la mesure, la gestion et la prise de décision.
Des initiatives visant à accroître la capacité des PME et des micro-entreprises, y compris celles des secteurs traditionnels, à innover et à adopter des technologies clés transversales et favorables.
Activités pour la création et le partage du know-how en matière de gestion des entreprises technologiques, expériences pilotes, création d'entreprises spin-off, etc.
Actions visant à intensifier la participation des petites entreprises aux projets d'innovation, grâce à des outils et des modèles adaptés à leurs besoins et à leurs capacités.
Services de soutien à l'innovation et à l'internationalisation.
Création de plateformes publiques-privées pour soutenir les PME.
Création de plateformes de marketing communes pour optimiser les processus et réduire les coûts.
B- Indicateurs
Indicateurs de fonnctionnement :Priorité: 1
Objectif spécifique: 1.3

Indicateurs de resultátsPriorité: 1
Objectif spécifique: 1.3

C.Principaux groupes bénéficiaires.
Administrations publiques et entités de droit public et privé qui leur sont liées.
Universités, centres de recherche, instituts technologiques et fondations.
Chambres de commerce, associations d'entreprises et professionnelles et autres organismes socio-économiques.
Autres entités publiques ou privées à but non lucratif basées dans les régions des Açores, de Madère, des îles Canaries et des pays tiers.
Les PME en bénéficieront en tant que bénéficiaires finaux des lignes d’aide ou des services de soutien, à condition qu’elles remplissent les conditions relatives aux aides d’État, mais elles ne peuvent pas être bénéficiaires/partenaires des projets cofinancés. Les groupes cibles comprennent les bénéficiaires eux-mêmes, ainsi que les secteurs productifs et la société en général qui peuvent bénéficier du développement des projets.
D- Répartition indicative des ressources des programmes de l'UE par type d'intervention
DIMENSION 1. Champ d'interventionPriorité: 1
Fonds: FEDER
Objectif spécifique: 1.3

DIMENSION 2. Forme de financement
Priorité: 1
Fonds: FEDER
Objectif spécifique: 1.3
